L’ordonnance del 10.2.2016, recante il n. 131, entrata in vigore il 1°.10.2016, nel riformare le disposizioni del Libro III del Code Napoléon in materia di diritto dei contratti, del regime generale e della prova delle obbligazioni , ha decretato la scomparsa della clausola generale delle bonnes moeurs quale limite all’autonomia privata nel diritto francese dei contratti. Nel diritto antecedente tale riforma legislativa, come è noto, era, invece, prevista tra le quattro condizioni essenziali per la validità delle convenzioni quella di una cause licite dans l’obligation; era altresì previsto che, in diretta conseguenza, l’obbligazione sur une cause illicite fosse inefficace; e che la causa fosse illecita quando fosse proibita dalla legge o fosse contraria ai buoni costumi e all’ordine pubblico . Ora, con la riforma, sono scomparsi contemporaneamente dalla disciplina positiva del contratto il requisito essenziale della causa e il limite delle bonnes moeurs. La scomparsa della causa nel Rapport, rivolto al Presidente della Repubblica, che accompagna l’Ordonnance sopra citata , è così motivata: “La cause, ignorée de la plupart des droits étrangers comme des différents instruments européens de codification, reste néanmoins mal définie et recouvre en réalité une multiplicité de sens, que la doctrine, se fondant sur une jurisprudence abondante et fluctuante, s’est attachée à théoriser. Ainsi, la cause “subjective”, ou cause du contrat, renvoie aux motifs personnels qui ont déterminé le consentement, tandis que la cause “objective”, ou cause de l’obligation, correspond au but immédiat et abstrait du contrat, lequel est toujours le mȇme quel que soit le type de contrat. En outre, certains arrêts de la Cour de cassation ont appliqué une conception subjective de la cause de l’obligation, invitant à rechercher non plus des motifs abstraits, communs à tout les contrats du même type, mais le but concret voulu par les parties, et ce afin de rééquilibrer le contrat. C’est pourquoi, face à la difficulté de donner à la notion de cause une définition précise, qui en engloberait tous les aspects, face aux critiques dont elle est l’objet tant de la part d’une partie de la doctrine que de la pratique, qui la perçoit comme un facteur d’insécurité juridique et un frein à l’attractivité de notre droit, il a été fait le choix de ne pas recourir à cette notion, pour la remplacer par des règles aux contours mieux définis, permettant au juge de parvenir aux mêmes effets, tout en évitant le contentieux abondant que suscite cette notion. L’apport de la réforme sur ce point consiste donc dans la suppression de la reference à la cause, tout en consolidant dans la loi toutes les fonctions que la jurisprudence lui avait assignées. La section sur la validité du contrat demeure introduite par un article liminaire exposant les conditions nécessaires à sa validité: le consentement des partie, la capacité de contracter, et désormais “un contenu licite et certain (art. 1128)”. La scomparsa delle bonnes moeurs è proclamata all’art. 1102 e all’art. 1162 del Code Napoléon così riformati, che rispettivamente recitano testualmente: “Chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter, de choisir son cocontractant et de déterminer le contenu et la forme du contrat dans les limites fixées par la loi. La liberté contractuelle ne permet pas de déroger aux règles qui intéressent l’ordre public” ; “Le contrat ne peut déroger à l’ordre public ni par ses stipulations, ni par son but, que ce dernier ait été connu ou non par toutes les parties” . Per cogliere la portata effettiva dell’innovazione legislativa in questione, che segna una radicale rottura con la tradizione legislativa precedente, occorrerà approfondire il ruolo giocato dalla clausola del buon costume nel diritto previgente, non solo francese, ma anche dell’area francofona e non, che si è ispirata al modello francese, e al resto dell’area della tradizione giuridica occidentale. Con l’eccezione dell’area germanica, dell’area di common law e dell’area un tempo socialista - e ne vedremo le ragioni -, verrà evidenziato il tendenziale e progressivo declino ed erosione della clausola dei boni mores medesima in favore della clausola dell’ordine pubblico e del principio, del tutto nuovo, di dignità. Anticipando la conclusione, si coglierà così il ruolo della riforma, individuandolo in una consolidazione legislativa di un lungo processo evolutivo, ormai affermatosi, non senza contrasti, in sede interpretativa.

La scomparsa delle bonnes moeurs dal diritto contrattuale francese

Guarneri, Attilio
2017

Abstract

L’ordonnance del 10.2.2016, recante il n. 131, entrata in vigore il 1°.10.2016, nel riformare le disposizioni del Libro III del Code Napoléon in materia di diritto dei contratti, del regime generale e della prova delle obbligazioni , ha decretato la scomparsa della clausola generale delle bonnes moeurs quale limite all’autonomia privata nel diritto francese dei contratti. Nel diritto antecedente tale riforma legislativa, come è noto, era, invece, prevista tra le quattro condizioni essenziali per la validità delle convenzioni quella di una cause licite dans l’obligation; era altresì previsto che, in diretta conseguenza, l’obbligazione sur une cause illicite fosse inefficace; e che la causa fosse illecita quando fosse proibita dalla legge o fosse contraria ai buoni costumi e all’ordine pubblico . Ora, con la riforma, sono scomparsi contemporaneamente dalla disciplina positiva del contratto il requisito essenziale della causa e il limite delle bonnes moeurs. La scomparsa della causa nel Rapport, rivolto al Presidente della Repubblica, che accompagna l’Ordonnance sopra citata , è così motivata: “La cause, ignorée de la plupart des droits étrangers comme des différents instruments européens de codification, reste néanmoins mal définie et recouvre en réalité une multiplicité de sens, que la doctrine, se fondant sur une jurisprudence abondante et fluctuante, s’est attachée à théoriser. Ainsi, la cause “subjective”, ou cause du contrat, renvoie aux motifs personnels qui ont déterminé le consentement, tandis que la cause “objective”, ou cause de l’obligation, correspond au but immédiat et abstrait du contrat, lequel est toujours le mȇme quel que soit le type de contrat. En outre, certains arrêts de la Cour de cassation ont appliqué une conception subjective de la cause de l’obligation, invitant à rechercher non plus des motifs abstraits, communs à tout les contrats du même type, mais le but concret voulu par les parties, et ce afin de rééquilibrer le contrat. C’est pourquoi, face à la difficulté de donner à la notion de cause une définition précise, qui en engloberait tous les aspects, face aux critiques dont elle est l’objet tant de la part d’une partie de la doctrine que de la pratique, qui la perçoit comme un facteur d’insécurité juridique et un frein à l’attractivité de notre droit, il a été fait le choix de ne pas recourir à cette notion, pour la remplacer par des règles aux contours mieux définis, permettant au juge de parvenir aux mêmes effets, tout en évitant le contentieux abondant que suscite cette notion. L’apport de la réforme sur ce point consiste donc dans la suppression de la reference à la cause, tout en consolidant dans la loi toutes les fonctions que la jurisprudence lui avait assignées. La section sur la validité du contrat demeure introduite par un article liminaire exposant les conditions nécessaires à sa validité: le consentement des partie, la capacité de contracter, et désormais “un contenu licite et certain (art. 1128)”. La scomparsa delle bonnes moeurs è proclamata all’art. 1102 e all’art. 1162 del Code Napoléon così riformati, che rispettivamente recitano testualmente: “Chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter, de choisir son cocontractant et de déterminer le contenu et la forme du contrat dans les limites fixées par la loi. La liberté contractuelle ne permet pas de déroger aux règles qui intéressent l’ordre public” ; “Le contrat ne peut déroger à l’ordre public ni par ses stipulations, ni par son but, que ce dernier ait été connu ou non par toutes les parties” . Per cogliere la portata effettiva dell’innovazione legislativa in questione, che segna una radicale rottura con la tradizione legislativa precedente, occorrerà approfondire il ruolo giocato dalla clausola del buon costume nel diritto previgente, non solo francese, ma anche dell’area francofona e non, che si è ispirata al modello francese, e al resto dell’area della tradizione giuridica occidentale. Con l’eccezione dell’area germanica, dell’area di common law e dell’area un tempo socialista - e ne vedremo le ragioni -, verrà evidenziato il tendenziale e progressivo declino ed erosione della clausola dei boni mores medesima in favore della clausola dell’ordine pubblico e del principio, del tutto nuovo, di dignità. Anticipando la conclusione, si coglierà così il ruolo della riforma, individuandolo in una consolidazione legislativa di un lungo processo evolutivo, ormai affermatosi, non senza contrasti, in sede interpretativa.
2017
2017
Guarneri, Attilio
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