Une étude magistrale et pionnière sur l'histoire des marchés de l'art en Italie, couvrant les champs de la peinture et de la sculpture, mais aussi de l'architecture, des arts appliqués et du spectacle vivant : Guido Guerzoni livre une synthèse de quinze années de recherches et d'analyse des fonds d'archives des cours italiennes de la Renaissance, à la croisée de l'histoire économique et de l'histoire de l'art, sur un terrain historiographique dont cet ouvrage constitue l'une des premières explorations approfondies et systématiques. Ce livre se veut une tentative de démontrer théoriquement et par l'exemple la possibilité d'une histoire économique de l'art qui articule mécanismes sociaux ou politiques et enjeux symboliques ou patrimoniaux. Mettant en question un certain nombre de positions que l'on croyait acquises sur le fonctionnement de la vie artistique et de la commande dans l'Italie de la Renaissance et du début des Temps modernes, il montre qu'il n'exista pas un marché mais des marchés de l'art et qu'on a trop extrapolé sur le rôle des cités marchandes au lieu d'étudier des principautés où fonctionnaient non pas une cour – comme tendrait à le faire croire Martin Warnke dans son célèbre essai de 1985, Hofkünstler –, mais des cours parallèles rémunérant toute une série de serviteurs, dans laquelle les artistes n'ont pas toujours le premier rôle. Guerzoni rend aussi toute leur place au luxe et aux techniques sophistiquées dans le prestige et la vitalité économique de l'Italie, et ce jusqu'à nos jours. Dépassant le cadre chronologique affiché, il fournit pour finir une description exemplaire des tiraillements entre protection du patrimoine et exportation des biens culturels en Italie, de l'Ancien Régime à aujourd'hui.
Apollon et Vulcain. Les marchés artistiques en Italie (1400-1700)
GUERZONI, GUIDO
2011
Abstract
Une étude magistrale et pionnière sur l'histoire des marchés de l'art en Italie, couvrant les champs de la peinture et de la sculpture, mais aussi de l'architecture, des arts appliqués et du spectacle vivant : Guido Guerzoni livre une synthèse de quinze années de recherches et d'analyse des fonds d'archives des cours italiennes de la Renaissance, à la croisée de l'histoire économique et de l'histoire de l'art, sur un terrain historiographique dont cet ouvrage constitue l'une des premières explorations approfondies et systématiques. Ce livre se veut une tentative de démontrer théoriquement et par l'exemple la possibilité d'une histoire économique de l'art qui articule mécanismes sociaux ou politiques et enjeux symboliques ou patrimoniaux. Mettant en question un certain nombre de positions que l'on croyait acquises sur le fonctionnement de la vie artistique et de la commande dans l'Italie de la Renaissance et du début des Temps modernes, il montre qu'il n'exista pas un marché mais des marchés de l'art et qu'on a trop extrapolé sur le rôle des cités marchandes au lieu d'étudier des principautés où fonctionnaient non pas une cour – comme tendrait à le faire croire Martin Warnke dans son célèbre essai de 1985, Hofkünstler –, mais des cours parallèles rémunérant toute une série de serviteurs, dans laquelle les artistes n'ont pas toujours le premier rôle. Guerzoni rend aussi toute leur place au luxe et aux techniques sophistiquées dans le prestige et la vitalité économique de l'Italie, et ce jusqu'à nos jours. Dépassant le cadre chronologique affiché, il fournit pour finir une description exemplaire des tiraillements entre protection du patrimoine et exportation des biens culturels en Italie, de l'Ancien Régime à aujourd'hui.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.